Consacrée à l’Assomption de la Vierge, la cathédrale, typique de l’architecture de la Contre-Réforme, forme une croix latine.
La cathédrale est remarquable par son beau maître-autel. Il a été offert en 1811 par la princesse Elisa, sœur de Napoléon, grande duchesse de Lucques et de Piombino, qui l’a prélevé à l’église des Trépassés de Lucques.
Les chapelles latérales
Au nombre de trois, chacune est dédiée à un culte marial :
Notre-Dame del Pianto, fondée par la famille Cunéo d’Ornano. Datant du XVIIème sècle c’est la plus ancienne de la cathédrale. C’est également la plus richement ornée de stucs exubérants, de marbres et de fresques. La Vierge au Sacré-Cœur, au-dessus de l’autel, est une œuvre de Delacroix (1822).
Notre-Dame de la Miséricorde, patronne de la ville. Des tableaux rappellent les circonstances de l’ancienne dévotion de la ville. Son riche décor affirme solennellement la fidélité des habitants aux vœux prononcés par leurs ancêtres.
Notre-Dame du Rosaire. Cette chapelle a abrité le tombeau de la famille des Bonaparte jusqu’à la construction de la Chapelle Impériale.
Le baptistère et les orgues
Napoléon a été baptisé dans ce baptistère en marbre blanc.
L’intérêt de ces orgues réside dans leur buffet (supporté par des colonnes en marbre gris de Corte).
Le trésor
Le trésor de la cathédrale contient plusieurs objets précieux qui racontent une partie de l’histoire de la Corse et de la ville.
Une plaque de marbre rose, disposée sur le premier pilier en rentrant à gauche, rappelle les dernières volontés de l’empereur mourant.
Si on proscrit de Paris mon cadavre comme on a proscrit ma personne, je souhaite qu'on m'inhume auprès de mes ancêtres dans la cathédrale d'Ajaccio, en Corse.
Napoléon