Botticelli, Poussin, Titian and Veronese are all here...

Palais Fesch, Museum of Fine Arts

  • Historic centre

1h to 1h30
of visit

Unmissable

Palais Fesch, musée des Beaux-Arts

The Palais Fesch, Musée des Beaux-Arts, presents the most important collection of Italian paintings in France after the Louvre!

 

Trois fonds majeurs se distinguent : les primitifs avec notamment Botticelli ou Bellini; la peinture baroque romaine (Poussin, Pozzo, Baciccio) et la peinture baroque napolitaine.

Ces fonds majeurs sont complétés par d’autres collections : peinture du nord et du centre de l’Italie (Titien, Véronèse.), peinture nordique, peinture napoléonienne (Gérard) et la peinture Corse.

Le Palais Fesch organise régulièrement des expositions temporaires thématiques.

 

 

Visitor's route

 

Aujourd’hui le musée abrite pas moins de 350 tableaux. Vous pourrez découvrir cette merveilleuse collection sur 4 niveaux et par ordre chronologique.

Commencez  la visite par les primitifs italiens au deuxième étage pour terminer au rez-de-marine par la peinture corse.

The Imperial Chapel, the southern wing of the Palais Fesch

In the middle of the 19th century, the southern wing of the Fesch Palace was still to be built and its site was destined for the erection of a funeral church. It was Cardinal Fesch who came up with the idea of such a burial place.

 

The building was designed by the architects Alexis Paccard and Jean Caseneuve. The chapel, made of Saint-Florent stone, was built in a neo-renaissance style, on a Latin cross plan. The interior, the work of Jerome Maglioli, is entirely decorated with grisaille paintings depicting priestly attributes and floral motifs. The tombs are covered with black marble engraved by Champollion-Figeac. The stained glass windows bear the "F" of the cardinal's name and their decoration combines his ecclesiastical attributes with the symbols of the Empire: the Eagle and the Legion of Honour.

 

Le 5 juin 1860, l’abbé Versini devient le premier chapelain de la chapelle impériale et procède à sa bénédiction le dimanche 9 septembre de la même année.

The Municipal Library, the north wing of the Palais Fesch

 

La création de la bibliothèque municipale d’Ajaccio remonte à l’aube du XIXème siècle. C’est l’idée de Lucien Bonaparte, alors ministre de l’Intérieur du gouvernement consulaire. Il charge André-François Miot, Administrateur de la Corse, d’emporter les 12 310 premiers volumes provenant de diverses congrégations religieuses parisiennes et des résidences royales de Meudon et de Marly.

Cet ensemble se compose d’une majorité de livres d’histoire (3 608 ouvrages), mais aussi d’ouvrages littéraires (1 557 ouvrages) et théologiques (1 400 ouvrages). Le fonds de la bibliothèque s’enrichi d’année en année.

 

In May 1865, the great library, as we know it today, was inaugurated. It was designed by the architect Jérôme Maglioli.

Fermée pour travaux de rénovation

Who was Cardinal Fesch?

1763, Joseph Fesch naît à Ajaccio ; il est le demi-frère cadet de Letizia Bonaparte, mère de l’empereur Napoléon.

1787, il est nommé archiprêtre de la cathédrale d’Ajaccio.
Pendant la Révolution française, il quitte la Corse avec la famille Bonaparte. Privé de ressource, il suit son neveu Napoléon lors de la campagne d’Italie. Cette période marque le début de son aisance financière et de sa passion pour l’art.

1802, Joseph Fesch revient à l’état ecclésiastique et est nommé archevêque de Lyon, primat des Gaules. Il est élevé au rang de cardinal.

1803, il est désigné comme ambassadeur de France auprès du Saint-Siège. La négociation de la cérémonie du sacre avec le pape Pie VII lui vaut la charge de grand aumônier de l’Empire.

À partir de 1805, le conflit entre Napoléon Ier et le pape s’exacerbe, le cardinal Fesch doit renoncer à son ambassade auprès du Saint-Siège. De retour à Paris, il cumule des charges religieuses importantes.
Après la chute de l’Empire et son exil à Rome en 1815, il conserve plusieurs charges et se consacre à des activités pieuses, tout en enrichissant sa collection. Il achètera régulièrement, souvent par lots, de nombreuses œuvres.

1839, mort du Cardinal Fesch. Il laisse derrière lui un ensemble de 16 000 tableaux, dont près d’un millier constitue le noyau de la collection du Palais Fesch.