Jazz in Aiacciu est né il y a 20 ans. Depuis sa création, l’association a à coeur de mêler sur scène de grands talents internationaux à nos talents insulaires.
C’est un rendez-vous annuel très attendus des amateurs de jazz.
Le magazine Le Point Pop l’a même sélectionné pour son top 10 des festivals de l’été 2022 !
Pour son édition 2022, du 27 juin au 2 juillet, le festival prend ses quartiers au Théâtre de Verdure du Casone avec une programmation exceptionnelle !
Côté billetterie, vous pouvez acheter vos billets en ligne et à l’espace Boutique & Billetterie de notre Office de Tourisme.
Lundi 27 juin – 20h30
Voix, trompette et bandonéon à nouveau entrelacés pour que corses et italiens, ensemble, célèbrent de lumineux penseurs ayant largement contribué à forger l’identité et l’histoire mouvementée de nos territoires. Octobre 2006, l’Aghja, un petit théâtre ajaccien fête ses 20 ans. Pour l’occasion, Francis Aiqui, son directeur, metteur en scène et passionné de jazz, décide de réunir jazzmen et polyphonistes corses : c’est la rencontre entre A Filetta d’une part et Paolo Fresu, André Jaume, Daniele di Bonaventura et Philippe Biondi. Un vrai coup de foudre qui donnera naissance au projet « Mistico mediterraneo ».
Depuis sa création en 1991, l’Ensemble Matheus s’est illustré dans tous les répertoires et s’est imposé comme l’une des formations les plus reconnues du monde musical, grâce à sa démarche artistique audacieuse. L’Ensemble Matheus ne cesse de partager sa passion avec le plus grand nombre en n’hésitant pas à bousculer les traditions, sous la direction de son chef, Jean-Christophe Spinosi. Musicien moderne, profondément humaniste et aventureux, il décloisonne les genres pour aller à la rencontre de nouveaux publics.
Mardi 28 juin – 21h00
Au cours des vingt-cinq dernières années, le légendaire bassiste, chanteur et compositeur Avishai Cohen est devenu l’une des figures du jazz contemporain, un nom connu et apprécié dans le monde entier et à l’affiche des plus grands festivals. Avec son nouvel album Shifting Sands, il revient au trio ; cette formation qu’il affectionne plus que tout depuis le classique Gently Disturbed (2008) est sa boussole. La magie opère à nouveau avec le pianiste originaire d’Azerbaïdjan Elchin Shirinov et la jeune batteuse Roni Kaspi.
Saxophoniste, concertiste, compositeur, producteur, écrivain et homme de théâtre, Paul Mancini débute l’apprentissage de la musique dans sa ville natale, à Ajaccio. C’est au Conservatoire de Nice qu’il étudie la musique et son histoire. Son album Black Spirit déclenche une tournée de Paris à New York. Puis il produit Sax Connection en 2012 et connaît une ascension fulgurante, qui le conduit à faire les premières parties de Michel Legrand, Ibrahim Maalouf, Stefano Di Battista et Barbara Hendricks. Au théâtre, il partage la scène avec le comédien Francis Huster (Lorenzaccio d’Alfred de Musset, Charlie Chaplin, sa vie, son œuvre).
Mercredi 29 juin – 21h00
Yesun est un voyage du jazz à la musique classique, du latin jazz au funk, en passant par les rythmes afro-cubains et l’électro : un condensé de ce qui constitue la personnalité de cet artiste pluriel, qui puise à la fois dans la tradition cubaine et la modernité. Membre du légendaire Buena Vista Social Club, le pianiste Roberto Fonseca est le fer de lance de la renaissance de la musique cubaine. Yesun est un jeu de mots qui symbolise l’eau. L’eau tirée du puits de l’histoire afro-cubaine, distillée et tournée vers l’avenir. Yesun puise toujours dans la patrie de Roberto Fonseca – une musique telle un kaléidoscope à l’image de Cuba – le cap tourné vers le futur.
Le Moving Quintet est né de la rencontre de musiciens insulaires issus d’horizons musicaux multiples. Leurs concerts sont guidés par la personnalité́ charismatique du pianiste et chanteur Tony Fallone, porté par une section rythmique énergique avec Julien Krieger à la contrebasse et André Paoli à la batterie. Deux saxophonistes, Tullia Morand et Pierre Mimran, rentrés depuis peu en Corse, complètent cette formation.
Jeudi 30 juin – 21h00
Une soirée et une création unique orchestrée par le plus français des chanteurs et maîtres brésiliens de la guitare, au cours de laquelle Márcio Faraco convie musiciens et danseurs pour une nuit de bossa nova et de samba. C’est une création que choisit de mener Márcio Faraco pour le festival, réunissant une palette d’artistes brésiliens qui ont parcouru les grandes scènes du monde. Cátia Werneck a accompagné Chico Buarque, Anaadi a collaboré avec les icônes que sont Roberto Menescal et Guinga, et l’excellent chanteur et instrumentiste Wallace Negão offrira le grand final avec solide combo de samba en trio.
Shangri-La raconte l’alchimie entre ses quatre membres et les univers musicaux qu’ils explorent ensemble : la pop et le rock, auxquels se mêlent les références littéraires du chanteur britannique Philip Mitchell, les riffs entêtants et les mélodies de Stéphane Thiry à la guitare électrique, le groove de Ghjuvan-Stefanu Moreau (batterie) et Camille Duprat (basse). Shangri-La est aussi l’histoire d’une rencontre entre une énergie venue tout droit des montagnes, le Shambala et un public qui accueille cette vibration positive avec enthousiasme.
Vendredi 1er juillet – 21h00
Voix boisée, mélodies sensuelles : Melody Gardot, grande dame du jazz contemporain, célèbre la vie, sa beauté, ses délices, avec des chansons intimistes et délicates. D’un tragique accident de voiture, la battante du New Jersey sort grandie. La musique s’est emparée d’elle ; sa mémoire est à zéro, mais son inspiration prend de la hauteur. Elle entre, avec sa voix de velours et son hypersensibilité, dans la cour des grands, signant au passage sur le label Blue Note. Sa musique sort des sentiers battus, flirtant avec une soul douce et envoutante, comme pour souligner ses mots d’or d’un trait argenté. Elle mélange les influences, de Radiohead à Janis Joplin, pour apporter de nouvelles couleurs. Elle traîne même parfois du côté des sonorités brésiliennes, en poussant les portes de la bossa nova.
Ce jeune pianiste ajaccien de 13 ans se rattache à la grande tradition pianistique du jazz américain, conjuguant swing, sens de la mélodie et du blues, avec un jeu brillant assorti de sobriété et d’expressivité. Il commence ses études de piano à l’âge de 6 ans, puis s’inscrit au conservatoire Henry Tomasi d’Ajaccio.
Il y poursuit son cursus classique avec Laura Sibella, et se tourne vers le jazz après avoir écouté un concert de Patricia Barber, qui provoqua chez lui l’envie d’explorer ce courant musical. En 2018, il obtient le premier prix au concours international des clefs d’or à Paris. Aujourd’hui, Sandro privilégie l’authenticité de sa musique et développe avec talent un répertoire classique et jazz.
Samedi 2 juillet – 21h00
Musicien engagé, globe-trotter invétéré, esthète et poète révélé dans le métro parisien, Keziah Jones est tout ça : « Mon univers n’est que contradictions et paradoxes. J’accueille la contradiction à bras ouverts ! Je sais parfaitement mélanger les contrastes, c’est d’ailleurs ce que nous faisons au Nigéria depuis bien longtemps.”
Dès ses débuts, Keziah Jones n’a cessé d’être politique, dans ses textes et sa musique métissée, puisant autant dans les rythmes d’Afrique de l’Ouest, la soul et le funk que le blues, interrogeant la figure de l’homme noir dans le monde occidental (l’un de ses meilleurs albums, sorti en 2003, s’appelait Black Orpheus, en référence à Orfeu Negro). Après des années de pérégrinations et un long séjour à Londres, Keziah Jones s’est établi il y a huit ans à Lagos, pouls battant de la scène nigériane, qui continue de lui inspirer une musique cosmopolite taillée pour la scène.
Diana s’inspire de la tradition monodique corse dans sa manière de poser la voix et de composer ses mélodies. Ses influences sont nombreuses et s’étendent du pourtour méditerranéen à la folk américaine, du rock à l’électro. Un grand écart à l’image de sa vision du monde : connecté ! Après des études de lettres et d’histoire et un master en littérature réalisés entre l’Espagne, l’Irlande, le Québec et la Corse, diplômée en journalisme et dans le domaine agricole qui la passionne, Diana a travaillé dans les médias. A la fois autrice et compositrice, elle sort un album en 2015 et poursuit depuis sa carrière entre rédaction d’articles et de chansons. Une vie rythmée de voyages, de rencontres et de nouvelles perspectives.